Fukushima, une reconstruction est-elle possible ?

La direction du Développement durable vous propose un cycle annuel de conférences relatives aux 17 objectifs du Développement Durable.

La première conférence aura lieu le vendredi 22 septembre de 17 h 30 à 19 h 30 en amphithéâtre Richelieu. Elle aura pour thème "Fukushima, une reconstruction est-elle possible ?"

La catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011 a fait couler beaucoup d’encre. Alors qu’une tendance se dessine pour la faire tomber dans l’oubli, le désastre continue pour de nombreuses familles. Pour la première fois au monde, une zone évacuée après un accident nucléaire a été rouverte à l’habitat. Cette levée progressive de l’ordre d’évacuation s’est traduite socialement par l’annulation des aides au refuge, environnementalement par une politique de décontamination d’une ampleur qui n’a pas d’égale à ce jour. Bien que pharaonique et très coûteuse, elle s’est néanmoins limitée aux habitations, à leur pourtour et aux terres cultivables contaminées. Les forêts, au niveau de contamination encore inégalement élevée, ont été laissées en l’état. Une fois la décontamination prévue achevée s’ensuit une phase de destruction précédant celle d’une reconstruction balbutiante. Quel est aujourd’hui l’état de la reconstruction à Fukushima ? Quelles sont les questions qui subsistent ? Les habitants rentrent-ils et quelles sont les conséquences de ce retour ? Autant de questions que nous vous proposons d’aborder ensemble.

Avec la participation de Cécile Asanuma-Brice, chercheure CNRS basée au Japon, où elle co-dirige avec Olivier Evrard (CEA) le programme international de recherche pluridisciplinaire CNRS Mitate Lab, sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima. Avec une double formation en urbanisme et en géographie humaine, elle est auteur de nombreux articles sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima, ainsi que sur les transformations de la ville japonaise et les logiques sous-jacentes à la production de l’urbain dans nos sociétés de surconsommation.